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SURDITE . LSF



Santé

 


Je vais à l'hopital..mais je suis sourd(e)

Editions ARPADA Ile de France. 23 pages. 1998
Livret d'information destiné au personnel soignant qui intervient autour de la personne sourde hospitalisée.
Dessins et textes avec une note d'humour.
Diffusion : ARPADA Ile de France c/o FCSF,
22 rue Oberkampf, 75011 Paris.
 

 

Sourds et soignants, deux mondes, une médecine
Jean Dagron

Préface de Martine Aubry
In Press Editions . 174 pages. 1999 - Diffusion : Vigot-Maloine.

Ce livre de Jean Dagron, médecin au service de médecine interne à l'hôpital de La Salpêtrière, parle du risque du sida dans la population sourde et ouvre un débat sur les sourds et la santé : manque d'informations, difficultés d'accès aux soins, absence d'écoute...
Cet ouvrage explore de nouvelles pistes pour garantir un droit égal à la santé pour tous, dans le respect de la differénce de chacun.
 


A l'hôpital Saint-Louis à PARIS, Laurence, jeune leucémique sourde, peut enfin communiquer avec sa famille, grâce à une webcam et un micro-ordinateur (octobre 2002).

Lire l'article paru dans le Parisien, le dimanche 13 octobre 2002.

A.I.D.E.S (AIDES "Groupe Sourds")
247, rue de Belleville 75019 PARIS
Fax : 01.44.52.00.00 Tél : 01.44.52.33.77 Minitel : 01.44.52.02.01
N°vert : 0800 14 04 04

Les receveurs d'implant cochléaire pourraient courir un risque accru de méningite

Santé Canada a pris connaissance d'une information diffusée par la FDA des États-Unis à propos d'une association possible entre les implants cochléaires et l'occurrence de la méningite bactérienne.

L'avis de santé publique publié sur le Web le 24 juillet 2002 par la FDA (http://www.fda.gov/cdrh/safety/cochlear.html - Mise à jour du 29 08 02 - site en anglais) affirme ce qui suit :

« Au moins 25 cas de méningite ont été diagnostiqués dans le monde chez des enfants et des adultes âgés de 21 mois à 63 ans qui ont reçu un implant pour corriger une surdité grave ou profonde.

Au total, 9 décès ont été signalés à ce jour parmi ces cas.

Pour l'heure, 2 sociétés sur 3 ont fait état de cas de méningite bactérienne chez des patients ayant reçu un implant. On possède les résultats de cultures de liquide céphalorachidien pour 11 cas, dont 7 ont cultivé Pneumococcus et quatre, Diplococci (fort probablement Pneumococcus).
On ne connaît lesantécédents de vaccination contre Pneumococcus que pour 5 cas, et aucun n'a été vacciné.
Le moment d'apparition des symptômes de méningite variait, allant de moins de 24 heures à plus de 5 ans après la pose de l'implant. »
[Traduction de l'anglais]

Au Canada, on a signalé un cas de méningite (non fatal) chez un patient ayant reçu un implant cochléaire. Santé Canada suit l'évolution de la situation avec tous les fabricants d'implants cochléaires. Le Ministère mène également une enquête pour déterminer s'il y a eu d'autres cas de méningites associés aux implants cochléaires au pays.
http://www.hc-sc.gc.ca/ (document *.pdf)

Gènes de la surdité

Santé : Pas égaux face à la surdité
Selon notre patrimoine génétique, écouter très fort de la musique avec un baladeur altérera plus ou moins nos facultés auditives.
LE GÈNE de la surdité existe. Une équipe de l'Institut Pasteur, dirigée par le docteur Christine Petit, vient d'en avoir la preuve en isolant, parmi tous nos chromosomes, les deux premiers gènes responsables de la surdité héréditaire.
La découverte, présentée hier à Paris au Congrès européen des neurosciences, pourrait avoir des conséquences considérables pour des millions de Français.
L'espoir d'un traitement médicamenteux.
« Il reste encore plusieurs dizaines de gènes à identifier, mais à terme, prévient Christine Petit, on pourra intervenir pour stopper la surdité progressive en arrêtant la dégénérescence des cellules auditives. »
Selon la chercheuse, nos facultés auditives s'altèrent plus ou moins vite en fonction de notre patrimoine génétique.
« Nous sommes inégaux devant la surdité, deux adolescents qui écoutent trop fort leur musique favorite ne s'abîmeront pas les oreilles de la même façon. On ne connaît pas encore le pourcentage de la population qui serait génétiquement plus fragile mais des recherches sont en cours sur des pilotes de ligne », précise Christine Petit.
A terme, la chercheuse espère que des traitements médicamenteux pourraient, d'ici à dix ans, non seulement stopper la dégénérescence des cellules auditives mais, pourquoi pas, leur permettre de se reconstituer.
La surdité ne serait plus alors une maladie irréversible.
En attendant, mieux vaut ne pas s'exposer durablement à des bruits excessifs. La plupart des baladeurs sont aujourd'hui limités à 90 décibels, « c'est encore beaucoup trop », explique le médecin.
« On parle souvent de la cécité mais beaucoup moins du handicap de la surdité. Or en France, un adolescent sur mille devient totalement sourd avant d'atteindre l'âge de 20 ans et plus d'un retraité sur trois souffre d'une gêne auditive. »
Nicolas Fertin (Le Parisien) mardi 16 juillet 2002.

Accueil et suivi des femmes sourdes pendant la grossesse.

Conférence organisée en 2002 par l'association Gestes et animée par Jany Duflot (sage- femme), Xavier Danoy (gynécologue- obstétricien) et Patricia Louison (puéricultrice), équipe de la maternité de la Pitié- Salpêtrière.
Cette conférence a été enregistrée sur cassette vidéo disponible à la location pour les adhérents de l'association. Interprétation LSF/ français.

Groupe d'Étude Spécialisé "Thérapies et Surdités",
8 rue Michel Peter, 75013 Paris.
Tél et fax: 01 43 31 25 00. E-mail : gestes@worldnet.fr

A Strasbourg, l'hôpital se met à la langue des signes.

A Strasbourg, une structure d'accueil spécifique se met en place dans le cadre d'une meilleure prise en charge globale du handicap.

C'est un cours très particulier. Trois élèves, une jeune femme médecin, une sage-femme, une secrétaire.
On n'entend pas une mouche voler, mais on n'entend pas le professeur parler non plus. Albert Tabaot s'exprime en effet en langue des signes française (LSF) et c'est cette langue qu'il vient enseigner ici, aux hôpitaux universitaires de Strasbourg.
Une langue qui n'est autorisée en France que depuis 1991, mais qui n'est toujours pas officiellement reconnue, bien qu'elle soit reconnue par l'Union Européenne.

« Pourquoi je veux apprendre la LSF ? C'est tellement différent, ça ne peut être qu'un plus, répond la sage-femme. Et si ça peut aider dans mon travail, tant mieux ».
Il lui est déjà arrivé d'avoir des patientes malentendantes. Rien d'étonnant à cela : on estime à environ 4 600 le nombre de sourds-muets ou malentendants en Alsace, à environ quatre millions en France.

Une langue à part entière. Albert Tabaot a été formé à l'université de Paris 8 et au centre de recherche LSF.

« Avec d'autres spécialistes, nous nous efforçons d'élaborer un lexique spécifique au domaine de la santé », explique-t-il avec l'aide d'une interprète.
Selon lui, la langue des signes évolue en permanence, comme toute autre langue. Elle devrait supplanter la lecture labiale, où le malentendant « lit » sur les lèvres de son interlocuteur.
« Et qu'est ce qui se passe s'il porte une moustache, ou s'il a le bas du visage caché par un journal, ou s'il se retourne pour écrire au tableau ? » interroge l'enseignant.

Pour lui, l'avenir c'est bien la LSF qui a d'ailleurs cours au Parlement européen.
« Ce n'est pas un langage ? terme qui fait penser à des animaux ! ? mais c'est bien une langue avec sa grammaire et ses paramètres spatio-temporels », insiste-t-il.

Ses élèves en tout cas sont conquises et découvrent des idées erronées sur les sourds, par exemple qu'on peut entendre tout en étant muet. Elles s'expriment d'ores et déjà en LSF, après quelques semaines de cours. Leur stage durera cinq mois en tout, avec quatre heures de cours par jour. « Elles sont très motivées et elles apprennent très vite », affirme leur professeur.Pôle interrégionalCet apprentissage s'inscrit dans le cadre de la prise en charge globale du handicap à l'hôpital et une structure spécifique doit ouvrir dans quelques semaines au sein des hospices civils.

Elle prendra en charge les malentendants hospitalisés, qui ont besoin d'un traducteur, et elle sera également ouverte à toute personne malentendante qui a besoin de consulter un généraliste, ou encore, à des parents entendants dont l'enfant est sourd.

« Cette structure aura une vocation interrégionale d'accueil, d'écoute, d'accompagnement et d'orientation des malentendants », précise une responsable du service communication. Elle sera tournée vers la médecine de ville et les associations.

Son équipe se composera d'un médecin, d'une secrétaire, d'une psychologue, d'une sage-femme et d'un (ou une) interprète, tous bilingues français - LSF.

Le premier pôle hospitalier pour malentendants a été créé à Paris à l'hôpital de la Salpétrière en 1995 et certains autres grands centres hospitaliers en ont développé depuis lors. Albert Tabaot note avec satisfaction que « le réseau commence à s'étendre ».Aux hôpitaux universitaires de Strasbourg, la langue des signes française est enseignée pour pouvoir prendre en charge les malentendants hospitalisés.
Thierry Gachon
(Information parue sur le site : http://www.alsapresse.com)


De nombreuses informations (hôpitaux avec interprètes en LSF, professionnels de santé pratiquant la LSF...) sur la page :
http://www.visuf.org/viepratSante.php

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