J.O. Numéro 104 du 4 Mai 2002 page 8346
Textes généraux
Ministère de l'emploi et de la solidarité
Arrêté du 23 avril 2002 relatif aux appareils électroniques
de surdité inscrits au chapitre 3 du titre II de la liste des produits
et des prestations remboursables prévue à l'article L. 165-1
du code de la sécurité sociale
NOR : MESS0221492A
La ministre de l'emploi et de la solidarité et le ministre délégué
à la santé,
Vu le code de la sécurité sociale, et notamment ses articles
L. 165-1 à L. 165-5 et R. 165-1 à R. 165-30 ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu l'avis de la commission d'évaluation des produits et prestations
du 9 janvier 2002 ;
Vu l'avis du comité économique des produits de santé
du 6 février 2002 ;
Vu l'avis du conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance
maladie ;
Vu l'avis de la commission des accidents du travail et des maladies
professionnelles,
Arrêtent :
Art. 1er. - Au titre II (orthèses et prothèses externes),
le chapitre 3 (appareils électroniques correcteurs de surdité)
est modifié comme suit :
« Chapitre 3 « Appareils électroniques correcteurs de
surdité GENERALITES
Le prix de vente au public doit être conforme à la réglementation
en vigueur.
I. - Définition des appareils électroniques correcteurs de
surdité
Les appareils électroniques correcteurs de surdité sont des
dispositifs médicaux au sens de l'article L. 5211-1 du code de
la santé publique marqués CE.
II. - Conditions de prise en charge des appareils électroniques
correcteurs de surdité
Les audioprothèses figurant sur la liste des produits et prestations
remboursables répondent au moins aux conditions suivantes :
1o Etre marquées CE ;
2o Avoir obtenu, en terme de performance, une note supérieure à
3 pour les lunettes auditives et à 5 pour les autres types d'appareils
électroniques correcteurs de surdité ;
3o Avoir satisfait aux conditions prévues par la réglementation
en vigueur applicable aux prix de ces dispositifs.
La prise en charge d'un appareil électronique correcteur de surdité
est assurée sur prescription médicale.
La prise en charge de l'appareillage simultané des deux oreilles
peut être assurée pour les patients dont le déficit auditif
le nécessite, quel que soit leur âge.
Dans ce cas, l'allocation forfaitaire annuelle d'entretien peut être
attribuée par appareil.
La prise en charge de cette allocation, pour l'adulte, l'adolescent
et l'enfant, est assurée sur justification des dépenses.
Le conditionnement de l'appareil électronique correcteur de surdité
comporte une étiquette détachable autocollante à apposer
sur le volet de facturation adressé aux organismes de prise en
charge. L'étiquette comporte les mentions suivantes :
- nom du fabricant ;
- nom du distributeur ou de l'importateur ;
- nature du produit (contour d'oreille, intra-auriculaire, lunette,
boîtier) ;
- marque du produit ;
- désignation commerciale ou référence ;
- numéro de série ;
- le tarif de responsabilité de l'appareil, dans le cas où
il est destiné aux patients avant leur vingtième anniversaire
ou aux patients atteints de cécité et d'un déficit auditif
;
- le tarif de responsabilité de l'appareil, dans le cas où
il est destiné aux patients au-delà de leur vingtième
anniversaire.
Le distributeur final mentionne sur cette étiquette le prix de
vente public (TTC) de l'audioprothèse, adaptation comprise.
SPECIFICATIONS TECHNIQUES
L'évaluation de l'audioprothèse est réalisée par
un laboratoire compétent et indépendant d'un Etat membre de
l'Union européenne ou d'un Etat partie à l'accord instituant
l'Espace économique européen selon la grille d'évaluation
décrite ci-dessous.
Pour l'appréciation des spécifications techniques d'un appareil
électronique correcteur de surdité non inscrit sur la liste
des produits et prestations remboursables, le laboratoire dispose de
trois appareils fournis par le fabricant pour effectuer les tests.
Lorsque l'appareil a déjà été inscrit sur la liste
prévue pour les patients jusqu'à leur vingtième anniversaire
et les patients atteints de cécité et d'un déficit auditif,
un seul appareil est fourni, par le fabricant, au laboratoire pour l'évaluation.
Si la différence entre la note obtenue lors de cette évaluation
est supérieure à un point par rapport à la note obtenue
lors de l'inscription de l'appareil, deux autres appareils sont fournis
au laboratoire pour l'évaluation.
Pour réaliser l'évaluation d'un appareil électronique
correcteur de surdité, le fabricant fournit au laboratoire les
pièces suivantes :
- la fiche technique constructeur ;
- le bulletin d'identification de l'appareil décrit ci-après
;
- les schémas électroniques ;
- une fiche récapitulative des réglages et des spécificités
de l'appareil présenté,
et les éléments suivants :
- trois exemplaires de l'appareil électronique correcteur de surdité
avec des piles ou un exemplaire si l'appareil a déjà été
inscrit sur la liste ;
- la console de programmation et/ou le logiciel de programmation avec
cordon d'interface et notice d'emploi dans le cas des appareils programmables.
Dans le cas d'un appareil dérivé (suppression d'un ou plusieurs
réglages par rapport à l'appareil de base), le fabricant fournit
également :
- un appareil avec piles pour contrôle visuel (et éventuellement
essais techniques sur un point particulier) ;
- le bulletin d'identification de l'appareil décrit ci-après
;
- les schémas électroniques ;
- une fiche récapitulative des réglages et des spécificités
de l'appareil présenté précisant le caractère dérivé
de l'appareil (les réglages ou les fonctions modifiés).
Le laboratoire transmet le rapport d'évaluation au demandeur, qui
dispose d'un délai de quinze jours à compter de la date d'envoi
par le laboratoire pour faire des observations éventuelles.
GRILLE D'EVALUATION A. - Evaluation de l'efficacité
de dispositifs et réglages A.1. L'écrêteur (4 points
maxi)
Procédure : variation du niveau de sortie N à la fréquence
de référence pour un niveau d'entrée de 80 dB, la commande
de gain étant dans la position du gain à 10 %.
I C, L, B
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104
du 04/05/2002 page 8346 à 8362
A.2. Tonalité H (4 points maxi)
Procédure : variation des niveaux N/H à 400 Hz diminuée
de la variation des niveaux N/H à 3 200 Hz, relevées sur les
courbes de réponse à 60 dB d'entrée, la commande de gain
étant dans la position du gain de référence.
(Lecture directe sur le réseau de courbes à
60 dB d'entrée)
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104
du 04/05/2002 page 8346 à 8362
A.3. Tonalité L (4 points maxi)
Procédure : variation des niveaux N/L à 3 200 Hz diminuée
de la variation des niveaux N/L à 400 Hz, relevées sur les
courbes de réponse à 60 dB d'entrée, la commande de gain
étant dans la position de gain de référence.
(Lecture directe sur le réseau des courbes à
60 dB d'entrée)
La classification est identique à la tonalité H (voir A.2).
A.4. Dispositifs de compression (6 points maxi) a) Procédure
pour compression agissant sur toute la gamme de fréquence
Variation du niveau de sortie N à la fréquence de référence
pour un niveau d'entrée de 80 dB, la commande de gain étant
dans la position de gain à 10 %.
(Lecture directe sur la courbe de transfert) b) Procédure
pour compression agissant uniquement sur les basses fréquences
Variation du niveau de sortie N à la fréquence de 400 Hz pour
un niveau de 80 dB, la commande de gain étant dans la position
de gain à 10 %.
(Lecture directe sur la courbe de transfert complémentaire)
c) Procédure pour compression agissant uniquement sur les hautes
fréquences
Variation du niveau de sortie N à la fréquence de 2 500 Hz
pour un niveau d'entrée de 50 dB, la commande de gain étant
dans la position de gain à 10 %.
(Lecture directe sur la courbe de transfert complémentaire)
La classification est commune pour les dispositifs concernés en
a, b et c.
I C, L, B
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n°
104 du 04/05/2002 page 8346 à 8362
A.5. Entrée audio (2 points maxi)
Simplification : cette entrée étant souvent en option, les
points sont attribués après simple vérification de son
fonctionnement.
A.6. Bobine d'induction captrice (2 points maxi)
Simplification : dans la mesure où il n'est pas possible de déterminer
l'efficacité « idéale » d'une bobine, les points
sont attribués après simple vérification du fonctionnement.
Remarque : le laboratoire doit pouvoir, au moment de l'évaluation,
mettre en évidence le fonctionnement de l'entrée audio et
de la bobine d'induction.
Ainsi, si l'entrée audio est fournie en option sur un modèle
d'appareil, les appareils remis pour l'évaluation doivent nécessairement
en être munis.
B. - Evaluation des caractéristiques particulières
B.1. Gain Gain 10 % (Ne = 50 dB)
B.1.1. Rapport R (%) = 100 x
Gain intégral (10 points maxi)
La valeur gain 10 % à reporter dans le calcul est celle correspondant
au gain pour un niveau d'entrée de 50 dB, la commande de gain de
l'appareil étant en position de gain à 10 %.
Cette procédure est choisie afin de ne pas pénaliser les appareils
non linéaires en position normale.
La valeur gain 10 % (Ne = 50 dB) est lue directement sur la courbe de
transfert, la valeur du gain intégral sur la courbe de potentiomètre.
Cas particulier :
Dans le cas d'appareils en appui osseux, compte tenu du positionnement
dans le canal auditif externe, les valeurs relevées ci-dessus doivent
être augmentées de 15 dB avant d'effectuer le calcul de R
%.
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
B.1.2. Gain 10 % (10 points maxi)
La commande de gain est réglée de manière à obtenir
une distorsion harmonique totale au plus égale à 10 % dans
la bande passante de l'appareil, pour un niveau d'entrée de 80
dB.
Le gain est ensuite mesuré à la fréquence de référence
Fo.
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
Cas particulier :
Dans le cas d'appareils en appui osseux, compte tenu du positionnement
dans le canal auditif externe, la valeur du gain 10 % doit être
augmentée de 15 dB.
B.2. Bruit interne engendré par l'appareil (10 points
maxi)
La mesure du bruit interne engendré par l'appareil est évaluée
en prenant comme niveau d'entrée 40 dB, l'appareil étant réglé
au gain de référence.
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
B.3. Position de la pastille (10 points maxi)
La valeur gain 10 % à reporter sur la courbe de potentiomètre
est celle correspondant au gain pour un niveau d'entrée de 50 dB,
la commande de gain de l'appareil étant en position de gain à
10 %.
Cette procédure est choisie afin de ne pas pénaliser les appareils
non linéaires en position normale.
La valeur gain 10 % (Ne = 50 dB) est lue directement sur la courbe de
transfert.
Pour les appareils surpuissants (niveau de sortie supérieur à
130 dB pour les fréquences de 500, 1 000 et 2 000 Hz pour un niveau
d'entrée de 60 dB), la position de la pastille est prise sur une
droite reliant le gain à 0 % au gain à 100 %.
Cas particulier :
Dans le cas d'appareils ne disposant pas de commande de gain, ce critère
est sans objet.
Quand l'appareil est muni d'un potentiomètre interne de gain, la
dynamique supplémentaire apportée doit entrer en ligne de
compte ; la position de la pastille est celle référencée
à la dynamique totale comme le montrent les schémas ci-après
:
Vous pouvez consulter le cliché dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
B.4. Consommation (2 points maxi)
La consommation étant liée aux possibilités d'amplification
de l'audioprothèse, la notation proposée en tient compte :
pour une amplification donnée, la consommation ne peut dépasser
une valeur limite.
Procédure : consommation de courant à la fréquence de
référence, pour un niveau d'entrée de 60 dB, la commande
de gain de l'appareil étant en position de gain de référence.
Classification :
Gain référence 45 dB consommation 1 mA.
45 gain référence 55 dB consommation 1,5 mA.
55 gain référence 65 dB consommation 3 mA.
Gain référence 65 dB consommation 15 mA.
C. - Dispositifs supplémentaires
Ce sont des dispositifs que l'appareil possède en plus et qui sont
connus à ce jour.
Appareils programmables :
Nombre de bandes ( 2).
Ne sont pris en considération pour ce critère que les appareils
disposant d'un minimum de 3 bandes, chaque bande offrant au minimum
la possibilité de 2 réglages.
Pas de progression ( 5 dB)
Les pas de progression seront évalués sur les courbes de transfert
entrée-sortie des dispositifs : gain, PC, systèmes de contrôle
automatique de gain.
L'appareil devra au minimum disposer de deux de ces réglages.
Réglage de la fréquence de recouvrement (multicanaux)
Possibilité d'ajuster la fréquence séparant les canaux
de traitement.
Multiprogramme intégré (commutateur sur l'appareil)
Accès à un minimum de 2 programmes personnalisés. Chacun
d'eux doit offrir la possibilité d'agir sur plusieurs réglages
simultanément.
Télécommande
Fonctions simples :
Accès à une ou plusieurs des fonctions suivantes : volume,
tonalité, bobine téléphonique...
Fonctions étendues :
Accès à un minimum de 2 programmes personnalisés. Chacun
d'eux doit offrir la possibilité d'agir sur plusieurs réglages
simultanément.
Double microphone
Microphones commutables en position directionnel et omnidirectionnel.
Dispositif anti-larsen
Les dispositifs anti-larsen doivent avoir une atténuation supérieure
à 3 dB et peuvent être de deux sortes :
- détection automatique de larsen ;
- filtre réjecteur accordable.
Système auto-adaptatif
Système à au moins 2 canaux adaptatifs.
II. - METHODE DE NOTATION D'UNE AUDIOPROTHESE A. - Synthèse
de la notation
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
B. - Détermination des notations intermédiaires
Parties A et B
Nt = 64 pour les contours et 60 pour les intra-auriculaires ;
Note absolue : Na = (x points/Nt) ;
Note relative : Nr = (x points/nb de points max. relatifs aux rubriques
concernées) ;
Note totale AB :
Nab = (Na + Nr)/2.
Cas particulier : devant l'inutilité d'avoir d'autres réglages
que celui du gain sur les appareils à appui osseux, la note totale
Nab se réduit à la note relative :
Nab = Nr.
III. - DEFINITIONS DES LIMITATIONS OU EXTENSIONS 1. Appareils
dérivés
Un appareil ne peut être dérivé que par suppression de
fonction par rapport à l'appareil d'origine.
Il ne fait pas l'objet d'une évaluation complète. Cependant,
le calcul de la note finale Nf est revu afin de tenir compte de la suppression
des critères liés aux fonctions non retenues par rapport à
l'appareil d'origine.
Chaque appareil dérivé porte de ce fait une appellation différente
de celle de l'appareil d'origine.
2. Configurations d'un intra-auriculaire Configuration
complète
Cet appareil est caractérisé par son circuit électronique
et son écouteur. Le microphone, choisi dans la liste des modèles
ou séries proposés par le fabricant, doit être celui
qui présente la bande passante la plus étendue. La configuration
ainsi définie de l'appareil est dite complète.
Cependant, dès lors qu'un appareil possède un ou des circuits
de contrôle automatique de gain, chaque version est considérée
comme une configuration complète, même si la version linéaire
a déjà été présentée en tant que configuration
complète.
Les documents d'accompagnement doivent inclure la liste des modèles
ou séries de microphones possibles pour chaque configuration complète
présentée.
Toute configuration complète fait l'objet d'une évaluation
séparée et porte sa propre appellation.
Remarque
La notion d'appareil dérivé par suppression de fonction (type
tonalité, écrêtage, potentiomètre interne de gain)
reste valable.
Il ne fait pas l'objet d'une évaluation complète. Cependant,
le calcul de la note finale Nf est revu afin de tenir compte de la suppression
des critères liés aux fonctions non retenues par rapport à
l'appareil d'origine.
Chaque appareil dérivé porte de ce fait une appellation différente
de celle de l'appareil d'origine.
Configuration simplifiée
Un appareil ne peut être à configuration simplifiée par
rapport à la version complète que lorsque la réduction
de la bande passante est opérée par un changement :
- soit du microphone (choisi dans la liste des modèles ou séries
proposés par le fabricant) ;
- soit de la valeur d'un composant fixe du filtrage.
De ce fait, configurations simplifiées et configuration complète
associée portent des appellations identiques.
Toute configuration simplifiée ne fait pas l'objet d'évaluation
particulière.
BULLETIN D'IDENTIFICATION D'UN APPAREIL ELECTRONIQUE
Correcteur de surdité
Nature ou fonction de l'appareil : ....................
Désignation commerciale complète : ....................
Modèle/type : ....................
Domaine d'utilisation : ....................
Catégorie administrative : ....................
Numéro selon la nomenclature des équipements hospitaliers
: ....................
1o Titulaire du marquage CE :
Nom (personne physique ou morale) : ....................
Adresse : ....................
Numéro de téléphone : ....................
Numéro de télex et/ou télécopie : ....................
2o Constructeur :
Nom (personne physique ou morale) : ....................
Lieu de fabrication : ....................
Référence catalogue du modèle : ....................
3o Marquage CE :
Numéro de l'organisme notifié : ....................
Date de fin de validité : ....................
Bulletin d'identification d'un appareil électronique correcteur
de surdité, type :
1. Désignation de l'appareil
La désignation commerciale complète : ....................
La marque : ....................
La série ou le modèle : ....................
La désignation ou le type : ....................
L'identification gravée sur l'appareil : ....................
2. Configuration générale 2.1. Type de prothèse
Principe :
- conduction aérienne -
- conduction osseuse -
Configuration :
- contour d'oreille -
- boîtier -
- lunette auditive -
- intra-auriculaire -
- configuration de base -
- variante -
- autres (préciser) -
A réglage programmable -
Télécommandable -
2.2. Description 2.2.1. Microphone
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
2.2.2. Ecouteur
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
Coude N - Coude H - Autres (préciser) -
Cordon de raccordement :
- deux broches -
- trois broches -
2.2.3. Vibrateur
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
2.2.4. Amplificateur
Classe A - classe AB - Classe B - Classe D -
Transistor(s) : .................... Nombre :....................
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
Circuit(s) intégrés(s) ou hybride(s) :....................
Nombre :....................
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
2.2.5. Programmateur
Type :....................
Marque et/ou fabricant :....................
Origine :....................
Module associé :....................
- carte -
- cartouche -
- clé -
- autre -
Préciser :....................
Logiciel de programmation :
- désignation : ....................
- date : ....................
- version : ....................
Type de liaison avec la prothèse :
- électrique :....................
- autres :....................
Préciser :....................
Dans le cas d'une liaison non électrique avec la prothèse,
préciser le nombre de codes d'accès différents :
2.2.6. Télécommande
Type de liaison avec la prothèse :....................
2.2.7. Réglages au niveau de la prothèse
OUI NON
- commutateur OTM - -
- autre (préciser) - -
- commutateur électronique de la tonalité - -
Nombre de positions :
- contrôle continu de la tonalité - -
- potentiomètre interne de gain - -
- limitation du niveau de sortie : - -
- écrêtage - -
- limitation de gain - -
- contrôle automatique de gain :
- permanent -
- AGCI -
- AGCO -
- Kamp -
- Cag basse fréquence -
- autres réglages (à préciser) - -
2.2.8. Réglages accessibles avec le programmateur
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
2.2.9. Réglages accessibles au malentendant 2.2.9.1.
Par la télécommande
Réglages directement contrôlables à partir de la télécommande
:
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
Nombre de configuration(s) préprogrammée(s) accessibles(s)
:
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
2.2.9.2. En cas de défection de la télécommande
(réglages accessibles et comment ?)
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
2.2.10. Accessoires
- Bobine dite « téléphonique » :
- marque : ....................
- type : ....................
- Entrée audio.
3. Dispositif d'alimentation du système
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
4. Caractéristiques
4.1. Fréquence de référence : fo = ....................
Hz
4.2. Gain de référence (conduction aérienne) : ....................
dB
4.3. Niveau de force de référence (conduction osseuse) : ....................
dB
4.4. Courbe de réponse fondamentale.
NOMENCLATURE ET TARIFS
Le tarif de responsabilité couvre :
- l'achat de l'appareil fourni avec tous les accessoires nécessaires
à son fonctionnement (jeu de piles, embout auriculaire, coque...)
;
- et le coût de son adaptation.
Dans le coût de l'adaptation, par l'audioprothésiste, de l'appareil
électronique de surdité, le tarif comprend :
1o La prise en charge du patient :
Couvrant le nombre de séances chez l'audioprothésiste, nécessaires
à l'appareillage comprenant notamment :
- l'écoute des demandes du patient, l'évaluation de sa gêne,
de sa motivation, de ses besoins spécifiques, de son contexte médico-social
au cours d'une anamnèse détaillée ;
- l'examen des conduits auditifs, l'otoscopie ;
- un bilan d'orientation prothétique comportant, en fonction des
capacités du patient, tous les tests nécessaires à une
proposition d'appareillage parmi les suivants :
- audiométrie tonale liminaire au casque et en conduction osseuse,
audiométrie supraliminaire et, notamment, la recherche des seuils
d'inconfort, mesure de la progression de la sensation sonore ;
- audiométrie vocale au casque, avec notamment la mesure des seuils
d'intelligibilité, audiométrie en présence de bruits
perturbants ;
- la prise d'empreinte des conduits auditifs externes si l'audioprothésiste
s'oriente vers un appareillage par conduction aérienne.
2o L'information du patient sur les différents appareillages disponibles
et réalisables, leur utilisation, leur entretien, leur coût,
les conditions de remboursement par les organismes de prise en charge.
3o L'adaptation ou l'application prothétique, la délivrance
et le contrôle immédiat de l'appareillage couvrant le nombre
de séances chez l'audioprothésiste nécessaires à
l'adaptation de l'appareil aux besoins du patient comprenant notamment
:
- les essais d'un ou plusieurs appareils avec, à chaque fois, pré-réglages
de l'appareil (valeur d'amplification, courbe de réponse, taux
de compression, maximum de sortie) sur une chaîne de mesure ou
à l'aide de mesures in vivo sur le patient éventuellement
à l'aide de tests en simulation de vie normale ;
- le contrôle immédiat de l'efficacité prothétique
en utilisant tous les tests audiométriques nécessaires en
fonction des capacités du patient :
- audiométrie tonale : gain en champ libre, tests de tolérance,
tests de localisation spatiale ;
- audiométrie vocale en champ libre, éventuellement en présence
de bruits perturbants ;
- l'information du patient sur l'utilisation et l'entretien de l'audioprothèse
;
- le choix définitif de l'appareil ;
- la fourniture au patient, après respect de toutes les étapes
précédentes, de l'indication du coût de l'appareil et
du coût total de l'appareillage ;
- les contrôles d'efficacité et les modifications de réglages
;
- tous les tests nécessaires à la validation des corrections
apportées.
4o L'éducation prothétique :
Les conseils d'adaptation, de manipulation de l'appareil, l'information
sur le changement des piles, sur les conditions d'utilisation de l'aide
auditive en fonction des situations sonores. L'information du patient
sur l'entretien de l'aide auditive.
5o Le suivi prothétique régulier et le contrôle permanent
de l'appareil nécessaires, pendant toute la durée de l'appareillage
du patient par la même audioprothèse, comprenant au minimum
:
- des séances de contrôle de l'efficacité de l'appareil
au troisième mois, au sixième mois et douzième mois après
la délivrance de l'aide auditive ;
- puis un suivi bi-annuel selon les besoins du patient.
Les contrôles effectués lors de ce suivi comportent tous les
tests nécessaires à la vérification de l'efficacité
de l'appareillage : contrôle de l'audition et courbes de l'appareillage.
6o La gestion administrative du dossier du patient, et notamment l'élaboration
du (ou des) compte(s) rendu(s) d'appareillage au médecin prescripteur
et au médecin traitant.
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 104 du 04/05/2002
page 8346 à 8362
Art. 2. - Le directeur de la sécurité sociale et le directeur
général de la santé au ministère de l'emploi et
de la solidarité sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 23 avril 2002.
La ministre de l'emploi et de la solidarité,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de la sécurité sociale,
P.-L. Bras
Le ministre délégué à la santé,
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général de la santé
:
Le chef de service,
P. Penaud
http://www.legifrance.gouv.fr/html/frame_jo.html